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Les 4 accords toltèques et la préservation de l’environnement :
Le guide pratique (1)
Que votre parole soit impeccable.
S’aligner avec les autres, s’aligner avec sa planète, c’est d’abord s’aligner avec soi. Les principes des 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz nous permettent de venir unifier tout cela.
Tu connais peut-être déjà les travaux de Don Miguel Ruiz, mais tu ne vois peut-être pas le rapport avec l’écologie ? Dans cette série d’articles, je t’apporte mon éclairage pour faire concilier les 4 accords toltèques et ta transition écologique. Et si tu ne connais pas alors laisse-toi guider par cette approche dans les prochaines semaines avec moi.
J’ai découvert en 2020 les 4 accords toltèques de Miguel Ruiz.
Ce livre m’a fait prendre conscience de certains de mes schémas de pensées et surtout comment les dépasser, les sublimer.
Et finalement, j’y vois un énorme parallèle avec mon chemin écologique.
Mais d’abord qui est Don Miguel Ruiz ?
Il s’agit d’un écrivain, chaman, enseignant mexicain né en 1952. En 1997, il publie Les quatre accords toltèques la voie de la liberté personnelle.
Les Toltèques étaient un peuples du sud de l’actuel Mexique entre les années 1000 et 1300. Surtout, les Toltèques ont développé une véritable philosophie de vie fondée sur le développement de la conscience, la transformation de soi. Don Miguel Ruiz explore les croyances limitantes et nous aide à nous libérer du conditionnement.
Notre planète fait face à des problèmes tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, la dégradation des écosystèmes et la pollution, qui menacent la santé de notre planète et de ses habitants.
Préserver l’environnement est essentiel pour assurer un avenir durable pour les générations futures.
De plus, le changement climatique est une menace majeure qui nécessite une action immédiate. Les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités humaines, telles que la combustion des combustibles fossiles, contribuent au réchauffement de la planète . Cela entraîne des conséquences désastreuses, telles que l’élévation du niveau de la mer, les vagues de chaleur extrêmes, les sécheresses prolongées et les événements météorologiques plus fréquents et plus intenses. Si nous n’agissons pas rapidement pour réduire les émissions et adopter des sources d’énergie propres, les effets du changement climatique pourraient être irréversibles.
L’urgence d’agir pour préserver l’environnement est également renforcée par la perte de biodiversité.
Les activités humaines, telles que la déforestation et la destruction des habitats naturels, entraînent l’extinction d’espèces à un rythme alarmant.
En fin de compte, préserver l’environnement et agir avec urgence ne concerne pas seulement la santé de notre planète, mais aussi notre propre survie en tant qu’espèce.
Les 4 Accords toltèques, issus de la sagesse ancienne des peuples toltèques, offrent une approche profonde et spirituelle pour guider nos actions et notre relation avec le monde. Et peuvent donc être un atout incontournable dans notre manière d’appréhender notre rapport au changement climatique, mais aussi à nos besoins de changer le monde.
Mais alors de quoi s’agit-il ? Il s’agit de 4 principes pour vivre une vie alignée et épanouie. Cette semaine, je te présente le premier accord :
Que votre parole soit impeccable.
Ce premier accord tend à nous rappeler le pouvoir des mots. Les mots sont les premiers remparts de notre communication orale. Ils permettent de créer une image mentale de notre pensée. Et ils agissent sur notre émotion.
Don Miguel Ruiz nous rappelle que ce principe est le plus important, mais le plus difficile à honorer. Notre parole est notre outil le plus puissant en tant qu’être humain. On peut utiliser la parole pour médire, critiquer, culpabiliser pour détruire, mais elle peut au contraire permette de faire avancer le monde. Notre parole est le reflet de notre intégrité. Pour que notre parole soit impeccable, il faut dans un premier temps prendre soin de notre parole envers nous-même.
Avoir de la gratitude envers moi-même pour tout ce que je fais déjà pour l’écologie, être bienveillante dans mes paroles internes.
Mais alors comment appliquer cet accord dans la préservation de l’environnement ?
Tout d’abord en se servant de notre parole pour sensibiliser et éduquer aux enjeux environnementaux. Des discours positifs sont essentiels pour susciter des actions pérennes en faveur de l’environnement.
Des discours positifs peuvent être inspirants et motivants en soulignant les progrès réalisés et encouragent les personnes à ce grand défi écologique à se sentir concernés et à s’engager davantage.
Les médias sociaux permettent de créer des groupes de discussion en ligne, permettant aux membres de partager des idées, des ressources et des expériences en matière de préservation de l’environnement. Ces plateformes favorisent l’échange d’informations et la création de partenariats pour des actions collectives.
La parole devient alors rassemblement, dans une communauté elle devient mobilisation communautaire. D’ailleurs, si tu me suis sur Instagram, tu sais que j’essaie d’y véhiculer ce message.
Dans notre ère numérique, nous avons accès à une multitude de canaux de communication tels que les médias traditionnels, les médias sociaux, les blogs, les vidéos en ligne, etc.
Ces plateformes offrent une opportunité unique de diffuser des messages environnementaux positifs à grande échelle. En collaborant avec des influenceurs, des experts en environnement et d’autres acteurs de la communication, nous pouvons toucher un public plus large et inspirer des actions durables à travers le partage d’histoires, de conseils pratiques et de ressources utiles.
Et bien sûr les blogs, posts sur les réseaux sociaux, vidéos peuvent permettent de mettre en avant des projets novateurs, être média de nouvelles pratiques comme dans le domaine de l’écoconstruction et aidé à la construction d’un monde nouveau.
Notre parole permet donc une communication à grande échelle.
Et dans cette optique, cette communication peut aussi devenir une influence envers les politiques. Les pétitions, les campagnes de sensibilisation peuvent encourager à adopter des politiques favorables à la transition énergétique, à la protection des écosystèmes et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les discours positifs et convaincants peuvent avoir un impact significatif sur les décideurs politiques et les inciter à adopter des politiques et des mesures environnementales plus durables. On l’a encore vu récemment.
L’accord de la parole impeccable nous rappelle l’importance de choisir nos mots avec soin et d’utiliser la parole pour créer des résultats positifs. Dans le contexte de l’environnement, cela signifie communiquer de manière responsable et consciente sur les enjeux environnementaux, partager des informations précises et inspirantes, et promouvoir des valeurs de respect et de préservation de la nature. Il s’agit également de veiller à ne pas propager de fausses informations ou de discours négatifs qui pourraient nuire à la cause environnementale.
J’ai longtemps été quelqu’un de critique, des autres et surtout de moi-même. J’ai pu avoir beaucoup de paroles culpabilisantes envers moi-même. Tu n’en fais pas assez pour l’écologie, tu pourrais t’investir dans une association, regarde l’origine de ce produit pourquoi n’as pas tu faire sans, tu es nulle etc …
Et j’ai souvent eu énormément de jugement envers ceux qui ne comprenaient pas mon combat écologique. Je jugeais leur pratique, médisant leur inaction ou leur non volonté de changement.
Je ne dis pas que je suis devenue parfaite, loin de là. Mais je me suis surtout rendu compte que le négatif appelle le négatif, attise la peur et finalement ne permet pas à l’autre de changer d’état d’esprit. J’ai enfin compris que nous ne sommes pas tous au même endroit sur notre chemin. J’ai baigné dans une famille très engagée pour l’environnement. Certaines choses sont liées à tout ce que mes parents m’ont appris dès mon enfance.
J’ai aussi compris que le conflit ne permet pas de faire avancer le débat. Faut-il éviter le conflit à tout prix et ne rien dire ? Ce n’est pas mon propos ni celui de Don Miguel Ruiz. Bien sûr, il est possible d’expliquer son mécontentement à autrui, de débattre d’avis divers. Mais il est déjà important de dissocier avis et personne. Je ne juge pas la personne, elle a sa vérité moi la mienne à ce moment-là. Mais la rabaisser, la critiquer n’est pas constructif.
J’ai décidé de m’ouvrir au positif, faire avancer le débat sur l’écologie et amener des pistes de réflexion.
Connaissais-tu cet accord toltèque ?
Essaies-tu de le faire au quotidien dans ta relation avec tes proches ? Et avec toi-même ?
Et dans ton rapport à l’écologie ?
Il me tarde de te lire pour avoir ton avis.
Je te partage la semaine prochaine le deuxième accord toltèque et comment le mettre en place dans ta transition écologique.